Toponymie
La forme française est différente de la forme locale (en francoprovençal). Le poète Guillaume Roquille (1804-1860) donne à plusieurs reprises la forme Var-de-Gi, où le mot "Var" ne correspond pas au mot français "Rive", sauf à le rapprocher du latin VERSUS "versant", donc en francoprovençal supradialectal (ORB) Vèrs-de-Giér. Toutefois une autre explication est possible, le mot latin VALLIS "vallée", qui peut donner localement "Var" (au lieu de "Vâl"), dans ce cas la forme ORB serait Var-de-Giér.
Rive-de-Gier s'écrit sans « s », bien que cette ville occupe, actuellement, les deux rives de la rivière qui se nomme le Gier.
Le Gier a été couvert sur la majeure partie de sa traversée de Rive-de-Gier et il n'est plus possible de le voir dans le centre de la ville.
Lieux et monuments
Édifices publics et lieux remarquables
Rive-de-Gier est caractéristique de ces villes industrielles du XIXe siècle. Les infrastructures témoignent encore de l'essor que la ville a pu avoir au XIXe siècle.
La construction d'une vingtaine de ponts sur le Gier et le canal a permis la liaison des deux rives de la ville. Une partie a aujourd'hui disparu. Certains sont recouverts mais d'autres sont encore visibles.
Patrimoine industriel et minier
La statue de saint Éloi
Le canal de Rive-de-Gier à Givors
Double écluse du Rocher percé avec maison de l'éclusier
L'ancien tunnel de Couzon
Le site de Gourd-Marin (en amont d'Egarande) est le témoin de l'exploitation minière au milieu du XIXe siècle.
Le chevalement du puits Combélibert
Habitations privées
Château du Mouillon
« La maison des Hommes de pierre »
Édifices religieux
L'église Notre-Dame : construite au début du XIXe siècle elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques y compris son décor intérieur.
L'église Saint-Jean : L'édifice est de style néo-gothique, il fut édifié entre 1841 et 1849 et consacré par le Cardinal de Bonald en 1851.
